M. Benjamin B. Ferencz est reçu à la CPI : « Le droit est l'espoir de l'humanité, pas la guerre »
Le 15 mai 2017, M. Benjamin B. Ferencz s'est rendu dans les locaux permanents de la Cour pénale internationale (« CPI » ou « la Cour ») à La Haye (Pays-Bas) pour rencontrer des représentants de la CPI et y donner une conférence. M. Benjamin B. Ferencz fut le Procureur en chef chargé du procès des Einsatzgruppen à Nuremberg en 1947 et un soutien de longue date en faveur de l'établissement de la CPI qui a apporté des contributions majeures et pionnières à la justice pénale internationale.
« Le monde n'a pas encore appris que le droit vaut mieux que la guerre. Le droit est la réponse, pas la guerre. Le droit continue d'être l'espoir de l'humanité pour un monde plus juste et pacifique », a déclaré M. Ferencz lors de sa conférence en face d'une salle comble composée de dirigeants de la Cour, de juges, de membres du personnel, de professionnels invités et de stagiaires. En soulignant que des progrès réels ont été réalisés dans le domaine de la justice pénale internationale au cours du siècle dernier, il a ajouté qu'en dépit des défis, « il faut du courage pour ne pas être découragés. Nous devons croire que nous allons de l'avant dans la recherche d'une plus grande humanité, et nous y allons. »
La Présidente de la Cour, la juge Silvia Fernández de Gurmendi, a déclaré: « C'était un grand honneur pour la Cour d'accueillir une visite d'un défenseur aussi extraordinaire de la justice internationale, qui a consacré sa vie à la promotion de la règle de droit. Nous avons été vraiment impressionnés par sa passion, son enthousiasme et son optimisme continus à propos des progrès réalisés dans ce domaine. La conférence de M. Ferencz a été une occasion très spéciale pour tous ses participants. »
Avec la Présidente et le Greffier, le Procureur Fatou Bensouda a accueilli M. Ferencz et à sa délégation à la Cour, en déclarant que « dans la vie, il y a ceux dont l'optimisme et le sens de l'utilité amènent l'apparemment impossible à portée de main ; ceux qui dirigent par leur exemple. M. Ferencz est l'une de ces personnes uniques que nous avons le privilège d'appeler un ami de la Cour. » « Son plaidoyer infatigable continue d'inspirer des générations à faire progresser la cause de la justice pénale internationale », a ajouté le Procureur Bensouda.
Le matin, lors d'une cérémonie en son honneur, la Municipalité de La Haye a également récompensé M. Ferencz pour ses réalisations et son inlassable soutien à la CPI en nommant le sentier adjacent au Palais de la Paix à son nom, le « Benjamin Ferenczpad ».
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