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Voici Inga (au centre), femme d’affaires et personne déplacée à l’intérieur de son propre pays. Elle est assise aux côtés de sa belle‑fille, Mariam, de ses deux petits‑enfants et d’une amie de sa belle‑fille, dans sa maison du camp de Koda près de Tbilissi (Géorgie). Cette famille, comme beaucoup d’autres, a été réinstallée dans une ancienne caserne militaire délabrée au lendemain du conflit de 2008.
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Inga a créé, comme microentreprise, une petite framboiseraie sur sa petite parcelle dans le camp. Grâce à son travail acharné et au soutien de fondations, son activité s’est développée et lui permet à présent de subvenir aux besoins de sa famille. L’installation d’un système d’irrigation lui a permis de multiplier par cinq le rendement de ses cultures. Elle espère pouvoir commencer à exporter ses framboises vers des marchés hors de la Géorgie.
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Petia aide à la cueillette des framboises dans le jardin que sa femme, Inga, a créé dans le camp de personnes déplacées de Koda, près de Tbilissi.
Photo : Pete Muller pour la CPI #LaVieAprèsUnConflit – Témoignages recueillis par l’Unité de la sensibilisation @pete_k_muller