Le soutien crucial du Japon renforce la justice et l'espoir pour les victimes de violences sexuelles et sexistes

Le Fonds au profit des victimes (FPV) à la Cour Pénale Internationale (CPI) a le plaisir d'annoncer que le Japon, État partie à la CPI depuis 2007, a versé une contribution au FPV pour un montant total de 36 420 euros. La contribution du Japon aidera à défendre les droits des survivants et à remédier aux préjudices subis par les personnes touchées par la violence sexuelle et sexiste. Grâce aux programmes du FPV, les survivants bénéficient d'une assistance médicale, d'une aide psychologique, d'une éducation et d'un soutien socio-économique. En outre, des initiatives visant à promouvoir de nouvelles masculinités sont mises en œuvre pour favoriser la réconciliation familiale et sociétale. Ces programmes sont actuellement mis en œuvre en République centrafricaine, en Côte d'Ivoire, en République démocratique du Congo, en Géorgie, au Kenya, au Mali et en Ouganda.
S.E. M. Tareque Muhammad, membre du Conseil de direction du Fonds au profit des victimes à la CPI, a déclaré : « Le soutien continu du Japon au Fonds au profit des victimes (FPV) est inestimable, en particulier à une époque où la Cour et le système judiciaire international sont confrontés à des défis de plus en plus importants. En tant qu'un des plus grands contributeurs de la CPI et un soutien constant du FPV depuis 2014, l'engagement du Japon aide à restaurer la dignité, l'espoir et la résilience des survivants de crimes graves. Ce dévouement inébranlable est un exemple puissant de solidarité et de responsabilité partagée pour la justice ».
S.E. M. Hiroshi Minami, Ambassadeur du Japon auprès du Royaume des Pays-Bas, a souligné l'engagement ferme du Japon à soutenir le travail important du FPV, qui représente le « côté humain » des efforts entrepris par la CPI. À cet égard, l'Ambassadeur Minami a rappelé que le Japon contribue depuis dix ans au FPV et a salué l'approche créative adoptée par le FPV en vue de diversifier ses sources de financement.
Le Japon est un contributeur régulier au Fonds au profit des victimes de la CPI depuis 2014.
Pour plus d'informations sur le Fonds au profit des victimes, veuillez contacter [email protected] ou visiter www.trustfundforvictims.org. Vous pouvez également suivre les activités du FPV sur X, LinkedIn, Bluesky et Facebook.
Informations générales
Le financement volontaire reçu par le FPV a permis d'achever le premier cycle judiciaire de la CPI, avec la finalisation du programme de réparation pour les victimes dans l'affaire Katanga en octobre 2023. La mise en œuvre des programmes de réparation est en cours dans les affaires Lubanga et Al Mahdi. Le FPV met activement en œuvre les réparations pour un groupe de victimes dans l'affaire Ntaganda, qui font également partie du programme Lubanga pour les anciens enfants soldats, et prépare le programme de réparations pour un deuxième groupe de victimes d'attaques dans l'affaire Ntaganda.
En outre, en juin 2024, le FPV a lancé son premier appel de financement dans l'affaire Ongwenpour permettre la mise en œuvre de l'ordonnance de réparation de 52,4 millions d'euros rendue par la Chambre de première instance le 28 février 2024, qui vise à bénéficier à plus de 40 000 victimes. Après avoir répondu à ce premier appel de financement, le Fonds au profit des victimes a l'intention de mobiliser au moins 5 millions d'euros par an pour mettre en œuvre progressivement l'Ordonnance de Réparation Ongwen.
En 2024-2025, le FPV met également en œuvre d'autres programmes au profit des victimes dans sept situations relevant de la compétence de la CPI en République centrafricaine, en Côte d'Ivoire, en République démocratique du Congo, en Géorgie, au Kenya, au Mali et en Ouganda. Les programmes comprennent la fourniture de traitements médicaux, la réhabilitation psychologique, le soutien socio-économique, l'éducation, la consolidation de la paix et les activités de commémoration avec la collaboration des autorités et des communautés locales.
Les programmes du FPV au profit des victimes de crimes relevant de la compétence de la CPI contribuent à un impact plus large de plusieurs objectifs de développement durable (ODD) de l'ONU, notamment la paix, la justice et des institutions solides (ODD 16), Pas de pauvereté (ODD 1), Bonne santé et bien-être (ODD 3), Égalité des sexes (ODD 5), Travail décent et croissance économique (ODD 8), Lutte contre le changement climatique (ODD 13), Inégalité réduite (ODD 10).
Le Fonds au profit des victimes à la CPI contribue à la réalisation des piliers de la justice réparatrice du Statut de Rome à travers des mesures qui reconnaissent et réparent les préjudices causés aux victimes et à leurs familles par le génocide, les crimes contre l'humanité, les crimes de guerre et les crimes d'agression.