Communiqué de presse: 25 mars 2024

Le Japon apporte une contribution au Fonds au profit des victimes à la CPI pour soutenir les survivants de violences sexuelles et sexistes

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Photo : S.E. Hiroshi Minami, Ambassadeur du Japon auprès du Royaume des Pays-Bas et Dr. Deborah Ruiz Verduzco, Directrice exécutive du Fonds au profit des victimes à la Cour pénale internationale.
Photo : S.E. Hiroshi Minami, Ambassadeur du Japon auprès du Royaume des Pays-Bas et Dr. Deborah Ruiz Verduzco, Directrice exécutive du Fonds au profit des victimes à la Cour pénale internationale.

Le Fonds au profit des victims (FPV) à la Cour pénale internationale (CPI) se félicite de la contribution volontaire de 43 000 euros reçue du Japon, un État partie à la CPI. La contribution du Japon permettra de reconnaître les droits et de répondre aux préjudices subis par les survivants de violences sexuelles et sexistes par le biais de programmes du Fonds qui fournissent des traitements médicaux, des conseils sur les traumatismes, une éducation et un soutien socio-économique, ainsi qu'un traitement des nouvelles masculinités afin de favoriser la réconciliation familiale et sociétale. Ces programmes sont mis en œuvre en République centrafricaine (I et II), en Côte d'Ivoire, en République démocratique du Congo, en Géorgie, au Kenya, au Mali et en Ouganda.

En se félicitant de cette contribution, S.E. Sheikh Mohammed Belal, membre du Conseil de direction du FPV, a déclaré : "Le soutien du gouvernement du Japon, premier contributeur de la CPI, est essentiel aux efforts incessants du Fonds au profit des victims pour aider un grand nombre de survivants de crimes relevant de la compétence de la Cour à retrouver l'espoir et la dignité et à reconstruire leur vie".

S.E. Hiroshi Minami, ambassadeur du Japon auprès du Royaume des Pays-Bas, a déclaré : "Le Japon est un fervent partisan de la CPI et, dans ce contexte, nous sommes heureux d'avoir soutenu le Fonds au profit des victimes dans ses activités en faveur des victimes de violences sexuelles et sexistes depuis de nombreuses années. Le Japon accorde une grande importance aux femmes, à la paix et à la sécurité et nous continuerons à soutenir les victimes de crimes sexuels et sexistes".

Depuis 2004, le FPV a reçu plus de 53 millions d'euros de la part de 51 États parties et de particuliers. En 2023, le Fonds au profit des victimes a reçu 5,3 millions d'euros, soit le montant le plus élevé depuis 2004, date à laquelle le FPV a commencé à recevoir des contributions volontaires. Le Japon, État partie au Statut de Rome depuis le 1er octobre 2007, verse régulièrement des contributions volontaires au Fonds depuis 2014. 

À ce jour, plus de 3 100 victimes ont reçu des réparations dans le cadre de trois affaires et plus de 26 000 personnes ont bénéficié directement de sept programmes du Fonds.

Le financement volontaire reçu par le Fonds au profit des victimes a permis d'achever le premier cycle judiciaire de la CPI, avec la finalisation du programme de réparation pour les victimes dans l'affaire Katanga. Le FPV continue de mettre en œuvre des programmes de réparation pour les victimes de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre dans les affaires Lubanga, Al Mahdi et Ntaganda. Le FPV élaborera un projet de plan de mise en œuvre des réparations dans l'affaire Ongwen, à la suite de l'ordonnance de réparation rendue par la Chambre de première instance de la CPI le 28 février 2024.

Le FPV met également en œuvre d'autres programmes au profit des victimes en leur offrant des traitements médicaux, une réadaptation psychologique, un soutien socio-économique, une éducation, une consolidation de la paix et des activités de commémoration avec la collaboration des autorités locales et des communautés locales. Ces programmes sont actuellement mis en œuvre dans sept situations relevant de la compétence de la Cour pénale internationale en République centrafricaine, en Côte d'Ivoire, en République démocratique du Congo, en Géorgie, au Kenya, au Mali et en Ouganda.

Le Fonds au profit des victimes de la CPI est l'un des piliers de la justice réparatrice du Statut de Rome qui contribue à la réalisation du droit à réparation des victimes, qui comprend la restitution, l'indemnisation et la réadaptation. Les initiatives s'étendent aux victimes et aux familles relevant de la compétence de la Cour.

Pour plus d'informations sur le Fonds au profit des victimes, veuillez contacter [email protected] ou visitez le site : www.trustfundforvictims.org. Vous pouvez également suivre les activités du Fonds sur X, LinkedIn et Facebook.

Source: Le Fonds au profit des victimes