Communiqué de presse: 3 mars 2023

L’Andorre verse une contribution volontaire au Fonds au profit des victimes

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Photo : Son Excellence Mme Esther Rabasa Grau, ambassadrice de la Principauté d’Andorre au Royaume des Pays-Bas (à droite), et Mme Franziska Eckelmans, directrice exécutive par intérim (à gauche).
Photo : Son Excellence Mme Esther Rabasa Grau, ambassadrice de la Principauté d’Andorre au Royaume des Pays-Bas (à droite), et Mme Franziska Eckelmans, directrice exécutive par intérim (à gauche).

Le Fonds au profit des victimes (« le Fonds ») de la Cour pénale internationale (CPI) a le plaisir d’annoncer qu’en 2022, le Gouvernement andorran lui a versé une généreuse contribution volontaire de 10 000 euros. Cette contribution est destinée spécifiquement aux programmes du Fonds menés auprès des victimes de crimes sexuels et basés sur le genre.

Le soutien que les États parties, à l’instar de l’Andorre, apportent au Fonds aide les survivants des pires violations des droits de l’homme à vivre avec dignité, à retrouver espoir et à avoir voix au chapitre.

Son Excellence Mme Esther Rabasa Grau, ambassadrice d’Andorre aux Pays-Bas, a souligné ce qui suit : « En versant sa contribution volontaire pour 2022, l’Andorre renouvelle son engagement envers la Cour pénale internationale. L’Andorre reconnaît la tâche essentielle qu’accomplit le Fonds au profit des victimes : soutenir et mettre en œuvre les programmes qui fournissent une réponse aux préjudices découlant de génocides, de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre et du crime d’agression. »

Saluant cette donation, Mme Franziska Eckelmans, directrice exécutive par intérim du Fonds, s’est exprimée ainsi : « Au nom du Fonds au profit des victimes et de notre Conseil de direction, je tiens à remercier sincèrement l’Andorre de sa contribution volontaire. Ce soutien exceptionnel aide le Fonds dans sa mission visant à construire un monde plus juste pour les victimes de crimes relevant du Statut de Rome. »

Le Fonds et la CPI forment ensemble le pilier du système de justice réparatrice instauré par le Statut de Rome. Les réparations transformatrices sont au cœur des travaux du Fonds. Grâce à ses partenaires, le Fonds entend donner aux victimes les moyens de surmonter leurs préjudices et atténuer les effets négatifs transgénérationnels des crimes les plus graves qui oppressent l’humanité.

Actuellement, le Fonds met en œuvre des programmes dans quatre affaires dans lesquelles des réparations ont été ordonnées par la CPI, à savoir les affaires Lubanga, Katanga, Al Mahdi et Ntaganda. Les personnes condamnées dans ces affaires ont toutes été déclarées indigentes et le Fonds s’est conformé aux demandes de la CPI visant à ce qu’il envisage de compléter le financement des réparations accordées. Grâce aux contributions volontaires qui lui ont été versées, le Fonds finance la mise en œuvre des réparations octroyées dans ces quatre affaires. Il a de toute urgence besoin de fonds supplémentaires pour poursuivre le programme de réparation en faveur des victimes dans l’affaire Lubanga. Depuis le début de l’année 2021, le Fonds participe également à une cinquième procédure en réparation, engagée dans le cadre de l’affaire Ongwen.

Le Fonds mène des programmes au niveau national en faveur des victimes de crimes relevant du Statut de Rome dans les pays de situation suivants : Côte d’Ivoire, Mali, Ouganda, République centrafricaine et République démocratique du Congo. Il lancera bientôt de nouveaux programmes en Géorgie et au Kenya.

Pour de plus amples informations sur le Fonds au profit des victimes, veuillez écrire à l’adresse [email protected] ou vous rendre sur le site Web www.trustfundforvictims.org.

Source: Le Fonds au profit des victimes