Communiqué de presse: 7 février 2025

La Présidence de la CPI rencontre des responsables de l'UE et s'adresse au COJUR-CPI

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Copyright : Union européenne
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Le 6 février 2025, la Présidente de la Cour pénale internationale (« CPI »), la juge Tomoko Akane, la Premier Vice-Président, le juge Rosario Salvatore Aitala, et le Greffier Osvaldo Zavala Giler se sont rendus à Bruxelles, en Belgique, afin de rencontrer des responsables de l'Union européenne (« UE ») et des représentants des États parties.

Ils ont notamment rencontré S.E. M. António Costa, Président du Conseil européen et S.E. Mme Kaja Kallas, Haute Représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et Vice-Présidente de la Commission européenne. La Présidence a exprimé sa gratitude pour le soutien apporté par l'UE jusqu'à présent et a vivement exhorté l'UE à prendre des mesures concrètes et rapides pour protéger la Cour. À cet égard, il a été souligné que la Loi de blocage de l'UE reste l'un des outils les plus essentiels pour que la Cour survive à toute sanction qui pourrait être imposée.

La Présidente a également rencontré S.E. Mme Weronika Frydryszek, Représentante de la Pologne au Comité politique et de sécurité et Cheffe adjointe de la Représentation permanente de la Pologne auprès de l’UE, a appelé la Pologne à diriger les efforts de l’UE pour protéger la CPI, en tant que présidence actuelle du Conseil de l’Union européenne.

Lors de son passage à Bruxelles, la Présidence s’est adressée au Groupe de travail sur le droit international public du Conseil de l’Union européenne – Cour pénale internationale (COJUR-CPU). La Présidente a informé le COJUR-CPI des menaces concrètes auxquelles la Cour est confrontée et de l’impact que ces menaces peuvent avoir sur les opérations de la Cour et a appelé l’UE à prendre des mesures, notamment en adoptant la Loi de blocage. Elle a déclaré : « La Cour et l’Union européenne partagent des valeurs et des idéaux communs : l’état de droit et la justice pour les victimes de crimes internationaux. C’est pourquoi, dans la décision du Conseil du 21 mars 2011, il a été décidé qu’il était "de la plus haute importance que l’intégrité du Statut de Rome et l’indépendance de la CPI soient préservées." Mais pour préserver la Cour, vous devez agir maintenant. »


Pour toute information complémentaire, veuillez contacter Fadi El Abdallah, Porte-parole et Chef de l'Unité des affaires publiques, Cour pénale internationale, au +31 (0)70 515-9152 ou +31 (0)6 46448938 ou à l'adresse [email protected]. 

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