Communiqué de presse: 7 septembre 2023

La Hongrie verse une contribution volontaire au Fonds au profit des victimes de la Cour pénale internationale

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Photo : S.E. András Kocsis, ambassadeur de Hongrie auprès du Royaume des Pays Bas, et Mme Deborah Ruiz Verduzco, Directrice exécutive du Fonds au profit des victimes de la Cour pénale internationale.
Photo : S.E. András Kocsis, ambassadeur de Hongrie auprès du Royaume des Pays Bas, et Mme Deborah Ruiz Verduzco, Directrice exécutive du Fonds au profit des victimes de la Cour pénale internationale.

Le Fonds au profit des victimes (le Fonds) de la Cour pénale internationale (CPI) remercie le Gouvernement hongrois pour le soutien financier continu dont il fait preuve cette année sous la forme d’une contribution de 10 000 euros. Cette contribution sans affectation particulière sera utilisée pour réparer les préjudices subis par les victimes de crimes relevant du Statut de Rome par le biais des réparations ordonnées par la CPI et d’autres programmes en leur faveur.

S'exprimant sur cette contribution, S.E. András Kocsis, ambassadeur de Hongrie auprès du Royaume des Pays‑Bas, a déclaré : « Alors que la Cour pénale internationale fête son 25e anniversaire, la Hongrie salue le travail remarquable de cette institution pour mettre un terme à l’impunité tout en étant particulièrement attentive au sort des victimes. La Hongrie soutient la CPI depuis sa création. Il est essentiel de prendre en considération les droits des victimes et de répondre à leurs besoins pour parvenir à la réconciliation et instaurer une paix durable. Dans ce contexte, le Fonds joue un rôle crucial. Les contributions volontaires versées par la Hongrie tout au long de l’année témoignent de notre satisfaction et de notre appui envers le travail et les activités du Fonds. »

En remerciant la Hongrie pour sa contribution, M. Andres Parmas, membre du Conseil de direction du Fonds et représentant du Groupe des États d’Europe occidentale et autres États, a indiqué : « Le Fonds demande à plus d’États Parties mais également aux donateurs privés de contribuer activement au financement de son travail. Des États comme la Hongrie, qui appuient sans relâche les activités du Fonds, nous aident à sensibiliser la communauté internationale à la nécessité d’accorder une plus grande importance aux mécanismes de réparation en faveur des victimes de crimes relevant de la CPI. »

La Hongrie soutient le Fonds depuis 2012 par le biais de contributions financières volontaires.

Le Fonds dépend de ces contributions pour mettre en œuvre ses programmes. Les contributions volontaires sans restriction ni affectation particulière, comme celle que vient de verser la Hongrie, sont importantes car elles donnent au Conseil de direction la souplesse nécessaire pour allouer les ressources aux programmes qui ont le plus d’impact et qui sont les plus utiles. Le Fonds encourage également, dans la mesure du possible, les contributions de la part des États Parties en faveur du développement et de la coopération.

Depuis 2004, le Fonds a reçu plus de 47 millions d’euros de 52 États Parties et particuliers. En 2022, il a reçu plus de 3,8 millions d’euros de contributions volontaires. Pour 2023, le Fonds a reçu des contributions des pays suivants : Autriche, Belgique, Bulgarie, Canada, Chili, Finlande, France, Hongrie, Irlande, Lettonie, Luxembourg, Nouvelle‑Zélande, République tchèque, Royaume‑Uni et Suède.

Grâce à ces contributions, le Fonds met en œuvre des programmes de réparation en faveur des victimes de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre dans les affaires Katanga, Lubanga et Al Mahdi. Il apporte également un appui aux victimes qui nécessitent une aide d’urgence dans l’affaire Ntganda, tout en s’impliquant dans la procédure en réparation dans le cadre de l’affaire Ongwen.

Le Fonds met aussi en œuvre d’autres programmes visant à fournir aux victimes des soins médicaux, une réadaptation psychologique et un soutien socio‑économique, un accès à l’éducation et des activités de consolidation de la paix, en collaboration avec les collectivités territoriales et avec la participation active des communautés locales. Ces programmes sont actuellement mis en œuvre dans sept situations relevant de la compétence de la Cour pénale internationale, à savoir la Côte d’Ivoire, la Géorgie, le Kenya, le Mali, l’Ouganda, la République centrafricaine et la République démocratique du Congo.


Pour plus d'informations sur le Fonds au profit des victimes, veuillez contacter : [email protected] ou visiter : www.trustfundforvictims.org.

Source: Le Fonds au profit des victimes