La contribution volontaire de la Nouvelle-Zélande renforce le Fonds au profit des victimes
Le Fonds au profit des victimes (FPV) à la Cour pénale internationale (CPI) a le plaisir d'annoncer la contribution volontaire sans restriction de 168 900 euros reçue de la Nouvelle-Zélande cette année. Le Fonds a l'intention d'utiliser cette contribution pour les programmes d'assistance en cours et pour procéder à des consultations initiales afin de déterminer la faisabilité de lancer des programmes dans neuf autres situations relevant de la compétence de la CPI, où le Fonds n'opère pas encore.
Se félicitant de cette contribution, Ibrahim Yillah, vice-président du conseil de direction du Fonds, a déclaré : « Le soutien précieux de la Nouvelle-Zélande, ainsi que celui d'autres États parties, contribue de manière significative au Fonds au profit des victimes, en favorisant un environnement dans lequel les survivants de violations des droits de l'homme peuvent reconstruire leur vie dans la dignité, l'espoir et la liberté de choix. Ce soutien est essentiel pour offrir une réparation significative aux victimes, car leur parcours vers la justice réparatrice repose sur l'effort collectif de la communauté internationale. Le FPV se réjouit de renforcer ce partenariat pour atteindre cet objectif significatif. »
S.E. Susannah Gordon, ambassadeur de Nouvelle-Zélande auprès du Royaume des Pays-Bas, a déclaré : « La Nouvelle-Zélande continue de soutenir les victimes et les survivants des crimes qui préoccupent le plus la communauté internationale, ainsi que le Fonds au profit des victimes qui rend une justice réelle et significative. Nous sommes heureux de continuer à soutenir le Fonds par le biais de cette contribution volontaire supplémentaire et nous appelons les autres à envisager de faire de même afin de garantir que la justice soit rendue sur le terrain, ainsi que dans les salles d'audience. »
Depuis 2004, le FPV a reçu plus de 48 millions d'euros de la part de 52 États parties et de particuliers. Cette année, les contributions des États parties au Fonds ont augmenté d'au moins 35 % à partir de 2022, avec au moins 23 États parties. La Nouvelle-Zélande a versé trois fois des contributions volontaires au Fonds, pour un montant total de plus de 560 000 euros.
Le Fonds au profit des victimes de la CPI est l'un des piliers de la justice réparatrice du Statut de Rome. Il a pour mission d'assurer le droit à réparation des victimes, qui comprend la restitution, l'indemnisation et la réadaptation.
En 2023, le Fonds au profit des victimes a conclu le premier cycle judiciaire de la CPI, avec l'achèvement du programme de réparation pour les victimes dans l'affaire Katanga. Le Fonds continue de mettre en œuvre des programmes de réparation pour les victimes de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre dans les affaires Lubanga, Al Mahdi et Ntaganda, tout en attendant l'ordonnance de réparation dans l'affaire Ongwen.
Le FPV met également en œuvre d'autres programmes au profit des victimes en leur fournissant des traitements médicaux, une réhabilitation psychologique, un soutien socio-économique, une éducation et des activités de consolidation de la paix avec la collaboration des autorités locales et l'implication étroite des communautés locales. Ces programmes sont actuellement mis en œuvre dans sept situations relevant de la compétence de la CPI en République centrafricaine, en Côte d'Ivoire, en République démocratique du Congo, en Géorgie, au Kenya, au Mali et en Ouganda.
Pour plus d'informations sur le Fonds au profit des victimes, veuillez contacter : [email protected] ou visiter : www.trustfundforvictims.org