« Nous voyons les tombes de nos ancêtres à travers des photos »

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Maka et sa fille, Barbara, vont à pied jusqu’à la principale école élémentaire du camp de personnes déplacées de Tsérovani (Géorgie).
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Barbara est née dans un camp de personnes déplacées.
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Pendant que Barbara est à l’école, Maka s’occupe des tâches ménagères dans leur maison, au camp.
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Après l’école, Maka porte sa fille Barbara pour rentrer dans la maison.
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Elles se préparent avant de partir pour l’école le matin.
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Elles regardent la télévision et jouent.
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Abel regarde sa petite‑fille, Barbara, dans leur maison du camp de personnes déplacées de Tsérovani (Géorgie). « Ces enfants ne savent rien de Tskhinvali », dit‑il. « Nous leur montrons des photos. Pas les nôtres, celles que nous trouvons grâce à l’ordinateur. Nous avons récemment vu des photos des tombes de nos ancêtres. Quand nous serons partis, personne ne se battra pour retourner là‑bas. J’accepte le fait que c’est ici leur patrie, maintenant. La vie continue. »
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Abel garde quelques cochons et un bœuf près de sa maison, à Tsérovani. « Nous vivions [en Ossétie du Sud] dans l’abondance », dit‑il. « Ici, nous vivons chichement, au jour le jour. »
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Abel conduit son unique bœuf depuis les champs jusqu’à sa grange de fortune, à Tsérovani. Il est originaire d’un petit village appelé Khani, où sa famille et lui avaient beaucoup de terres et une agriculture florissante. « Nous avions des milliers de pommes et une source d’eau », dit‑il. Quand les soldats sont arrivés, pendant le conflit, « ils se sont crus au paradis. »

Photo : Pete Muller pour la CPI #LaVieAprèsUnConflit