La CPI et l’Argentine concluent un accord sur l’exécution des peines
La Cour pénale internationale (CPI) et la République argentine ont conclu un accord sur l'exécution des peines, aux termes duquel les personnes condamnées par la CPI pourront purger leur peine d'emprisonnement en Argentine si la Cour en décide ainsi et si l'Argentine accepte sa décision.
Le 18 avril 2017, la Présidente de la Cour, Mme la juge Silvia Fernández de Gurmendi, et S.E. Mme Susana Malcorra, Ministre argentin des affaires étrangères et des cultes ont conclu l'accord sur l'exécution des peines lors d'une cérémonie qui s'est déroulée à Buenos Aires (Argentine).
« La signature de l'accord intervient en temps opportun étant donné que l'exécution des peines n'est plus une perspective éloignée mais une nécessité immédiate découlant de l'augmentation des activités judiciaires de la CPI », a déclaré la Présidente Fernández. Elle a également rappelé que la Cour ne dispose pas elle‑même de prisons et qu'aux termes du Statut de Rome, traité fondateur de la CPI, les peines prononcées par celle‑ci sont accomplies dans un État disposé à recevoir des condamnés. La Présidente Fernández s'est félicitée du soutien continu apporté par l'Argentine à la CPI, et a exprimé l'espoir de voir davantage d'États parties conclure des accords avec la Cour pour partager les responsabilités en la matière.
« Dans des périodes où la justice et certains principes sont remis en cause dans certains endroits, l'Argentine montre encore une fois son plein engagement. Nous nous continuerons à approfondir cet engagement et continuerons à travailler avec la CPI », a déclaré S.E. Mme Susana Malcorra.
De semblables accords sur l'exécution des peines lient actuellement la CPI aux gouvernements de l'Autriche, de la Belgique, du Danemark, de la Finlande, du Mali, de la Norvège, du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, et de la Serbie.
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La Corte Penal Internacional (la "Corte") y la República Argentina han concertado un acuerdo relativo a la ejecución de las penas, en virtud del cual las personas condenadas por la Corte podrán cumplir sus penas privativas de libertad en la Argentina, cuando la Corte así lo decida y la Argentina lo acepte.
La Magistrada Silvia Fernández de Gurmendi, Presidenta de la Corte, y la Excma. Sra. Susana Malcorra, Ministra de Relaciones Exteriores y Culto de la República Argentina, formalizaron este acuerdo en una ceremonia celebrada el 18 de abril de 2017 en Buenos Aires (Argentina).
"La firma de este acuerdo se produce en un momento oportuno, habida cuenta de que la ejecución de las penas, que antes no era sino una posibilidad lejana, se ha convertido en una necesidad inmediata de resultas del aumento en la actividad judicial de la Corte", declaró la Presidenta Fernández. Recordó asimismo que la Corte no cuenta con prisiones propias, y que el Estatuto de Roma, tratado constitutivo de la Corte, dispone que las penas se cumplirán en un Estado que esté dispuesto a recibir condenados. La Presidenta Fernández celebró el apoyo continuado que la Argentina presta a la Corte, y manifestó su esperanza de que otros Estados Partes concertaran acuerdos con la Corte con miras a compartir la responsabilidad.
"En momentos en los cuales la Justicia y ciertos principios se ponen en tela de juicio en algunos lugares, la Argentina una vez más muestra su total compromiso, vamos a seguir profundizando este compromiso y vamos a seguir trabajando en conjunto con la CPI" dijo la Ministra Susana Malcorra.
Están vigentes sendos acuerdos similares relativos a la ejecución de las penas que la Corte ha concertado con los Gobiernos de Austria, Bélgica, Dinamarca, Finlandia, Malí, Noruega, Reino Unido de Gran Bretaña e Irlanda del Norte, y Serbia.
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