Déclaration: 18 mars 2022

Déclaration du Procureur de la CPI, Karim A.A. Khan QC, à la suite de l’arrestation et du transfèrement d’un quatrième suspect dans la Situation en République centrafricaine

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Je me réjouis de la récente arrestation de M. Maxime Jeoffroy Eli Mokom Gawaka (« M. Mokom ») et de son transfèrement à la Cour pénale internationale (la « CPI » ou la « Cour »), afin qu'il puisse répondre de ses actes devant la justice, pour les crimes présumés qui lui sont reprochés par la CPI. Il s'agit du quatrième suspect arrêté dans le cadre des enquêtes menées par mon Bureau en République centrafricaine II.

Le transfèrement de M. Mokom témoigne de l'engagement constant de mon Bureau à lutter contre l'impunité des auteurs des crimes les plus ignobles qui ont accablé la population centrafricaine. Il démontre également que nous sommes fermement résolus à rendre justice aux victimes des crimes violents commis en République centrafricaine (« RCA »).

Je remercie les autorités tchadiennes qui ont rendu cette opération possible, ainsi que les autorités centrafricaines pour l'aide qu'elles continuent de nous apporter. Je tiens également à exprimer mon admiration aux témoins de Centrafrique. Leur courage et leur force ont joué et continuent de jouer un rôle crucial dans la quête de vérité et de justice.

Je tiens à rappeler que mon Bureau continue de suivre les événements sur le terrain en RCA. Je reste préoccupé par la situation en matière de sécurité et les signalements de violences graves et de crimes commis à l'encontre de civils. Tous ces crimes doivent cesser.

À cet égard, je souligne une fois de plus que quiconque commet des crimes – qu'il s'agisse de meurtres, de pillages, de viols, ou de crimes d'une autre nature relevant de la compétence de la Cour – est passible de poursuites.

Mon Bureau poursuivra son travail sur la situation en République centrafricaine et s'emploiera à nouer un dialogue encore plus étroit avec l'ensemble des acteurs dans la poursuite de notre objectif commun, qui est d'amener les auteurs d'atrocités commises dans le pays à répondre de leurs actes.


Pour en savoir plus sur les « examens préliminaires » et les « situations et affaires » portées devant la Cour, veuillez cliquer ici et ici.


Source: Bureau du Procureur | Contact: [email protected]